À Genève, l’ONU organise le premier Forum mondial sur les réfugiés

À Genève, l’ONU organise le premier Forum mondial sur les réfugiés

17 décembre 2019 0 Par khalil
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Diass-Infos : Il y a un an, l’Assemblée générale de l’ONU adoptait le Pacte mondial sur les réfugiés. Une adoption dans la douleur, sur fond de polémiques venant des partis de droite et d’extrême droite dans les pays occidentaux. Un an plus tard, l’ONU essaie de ranimer la flamme avec le premier Forum mondial sur les réfugiés.

L’objectif de ce premier Forum mondial sur les réfugiés est de passer des paroles aux actes et obtenir des financements pour les programmes à destination des réfugiés. Mais le forum n’est pas à l’abri d’une nouvelle polémique pour autant.

Le Forum mondial sur les réfugiés est la plus importante réunion jamais organisée par l’ONU sur le thème de la migration. Elle arrive à un moment où le monde n’a jamais autant compté de déplacés : 71 millions en 2018, dont 26 millions de réfugiés.

Améliorer les conditions d’accueil des réfugiés

Le secrétaire général de l’ONU, et ancien haut-commissaire pour les réfugiés, Antonio Guterres, espère obtenir des engagements financiers de la part des États et des entreprises, invités à améliorer les conditions d’accueil des réfugiés. Et ce, malgré un contexte pas toujours favorable.

« Des migrations sûres, ordonnées et régulières, sont dans l’intérêt de tous, dit le secrétaire général de l’ONU. Mais pourtant, nous entendons souvent des contre-vérités dangereuses à propos des migrants et nous voyons les difficultés auxquelles ils font face et qui sont plus le résultat de politiques guidées par la peur que par les faits. »

Plusieurs chefs d’État et de gouvernement ont fait le déplacement. La chancelière allemande, Angela Merkel, un temps pressentie, ne sera finalement pas là. Au contraire, Recep Tayyip Erdogan, le président turc, compte bien utiliser le forum comme une tribune pour tancer l’Europe sur sa politique migratoire ; et peut-être menacer ses partenaires d’ouvrir les frontières de la Turquie s’il n’obtient pas plus d’aide de leur part. Au grand dam de l’ONU, qui se garderait bien d’une nouvelle polémique sur le thème de la migration.