Coronavirus: Annonce du cas N°1 au Senegal. Réactions de Taximans à l’AIBD

Coronavirus: Annonce du cas N°1 au Senegal. Réactions de Taximans à l’AIBD

3 mars 2020 0 Par khalil
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Diass-Infos : A l’aéroport, AIBD, plane  le syndrome  du premier cas avéré du coronavirus qui, dit-on, est  en train d’être jugulé, en milieu hospitalier. Comme ses collègues, Maguette , employée en  poste, affiche  une inquiétude grandissante :

« Comme les nationaux et les internationaux, nous sommes, totalement inquiets. Vous savez, nous sommes un aéroport, avec des arrivées et des départs, donc nous sommes exposés. » En tout cas, sur le tarmac, une partie de la flotte est immobilisée. Ce n’est plus, hélas, le rush des grands jours,  l’ angoisse semble ,le sentiment le mieux partagé … 

La riposte s’organise.

En  effet, depuis la confirmation du premier cas, on assiste à un véritable ballet médical autour du ministre de la santé Abdoulaye Diouf Sarr, des autorités sanitaires et portuaires qui dit-on, cherchent à maîtriser la situation ; c’est-à-dire prendre les mesures sécuritaires idoines.

Masqué, ganté et adossé nonchalamment sur la carrosserie de son taxi, Samba Diop, la cinquantaine explique : «  C’est ce matin, que nous étions informés du premier cas de la maladie par un européen, actuellement aux soins. Maintenant, nous attendons d’être sécurisés et de prendre nos dispositions ».

Certes, les masques de protections n’ont pas été distribués dans le périmètre de l’AIBD mais pour l’instant  et dédouane les autorités portuaires  ont alerté le public  et attendent sans doute , demain pour les  faire distribuer .

Et, le bonhomme de se vouloir optimiste : «  N’oublions pas que nous avions eu le premier cas de la fièvre hémorragique Ebola d’un jeune migrant de la sous-région, que les autorités médicales ont pu circonscrire et soigné. On espère qu’on en fera de même, avec le coronavirus ». Se tape le taxi man, d’une bonne dose d’optimisme.

Les revenus des taximen,  au rabais…

Pour l’heure, les recettes sont drastiquement, au rabais du fait de la raréfaction du trafic aérien, donc du transport des personnes à l’aéroport.  En temps normal, la liste des personnes à transporter  sur une distance de 50 kilomètres était de 20 passagers pour un tarif de 15.000fcfa.

Aujourd’hui, avec une flotte aérienne presque immobilisée, elle  est réduite 15 personnes, pour 10.000 de nos francs. Avec le paiement  au péage, les revenus des taximen, se sont réduits, comme peau de chagrin. (vidéo