APPEL À MANIFESTER TOUS LES VENDREDIS DEVANT L’INSTITUTION JEANNE D’ARC

APPEL À MANIFESTER TOUS LES VENDREDIS DEVANT L’INSTITUTION JEANNE D’ARC

11 septembre 2019 0 Par khalil
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Diass-Infos : La polémique autour de l’interdiction du voile à l’Institution Sainte Jeanne d’Arc s’enfle. Après que l’Etat a menacé de fermer l’institution qui campe sur sa position, une douzaine d’associations religieuses et de la société civile réunies au sein du comité de défense des valeurs morales est monté au créneau pour dénoncer vigoureusement la récente attitude de l’Institution. « Les nouveaux règlements établis par cet établissement témoignent d’une volonté ferme et manifeste d’importer et d’appliquer en territoire sénégalais les lois islamophobes déjà en vigueur dans certains pays occidentaux, quitte à fouler aux pieds l’article premier de notre constitution garantissant le respect sans distinction de toutes les croyances et la loi d’orientation n 91 – 22 stipulant que « l’éducation nationale garantit à tous les niveaux la liberté de conscience », lit-on dans le communiqué.

Les membres du comité, considèrent l’attitude des responsables de Sainte Jeanne d’Arc comme un acte de défiance qui menace gravement l’ordre public et la paix sociale. Malgré tout, ils gardent foi que « le Sénégal reste un pays de dialogue comme l’affirmait le Président Senghor. Et que fort de cela, tous ces dangereux actes posés dont le dernier en date est l’interdiction par l’Institution Sainte Jeanne d’Arc du port de voile islamique seront sagement réparés dans la semaine en cours ».

Ainsi, ils interpellent toute la population à user de leur droit le plus absolu à manifester devant l’Institution Sainte Jeanne d’Arc tous les vendredis après la grande prière et à y organiser un sit-in tous les jours. Ce, disent-ils, jusqu’à ce que les violations de nos lois par l’entrave à la liberté religieuse et de culte, entre autres, cessent. « Le Sénégal est un état souverain et que force reste aux lois de notre pays qui sont au-dessus de vos règlements intempestifs discriminatoires et sectaires », mentionne-t-on dans le document de presse.