« Le retour raté de Cheikh Yérim Seck » Par Abdou Khadir

Apparemment Cheikh Yérim est le seul qui ignore encore que le mythe du jeune journaliste de Jeune Afrique qui faisait rêver s’est effondré.
Il a raté ce qui aurait été un retour correct. En voulant immédiatement se positionner pour les prochaines élections, il s’est cassé la gueule. Il est très intelligent pour savoir que faire un retour est un difficile exercice auquel on doit se préparer avec beaucoup de ruse. Surtout que sa réputation a pris un sacré coup, suite à certaines histoires de mœurs.
Cheikh Yérim voulait coûte que coûte remonter la pente pour reprendre sa place sur le devant de la scène médiatique. Mais il avait oublié que le retour doit être le fruit d’une stratégie bien calibrée.
Malheureusement, il l’a complétement raté.
Sûrement il caressait l’espoir d’un retour au premier plan. Mais c’est une volée de bois vert qu’il reçoit sur la figure. Une décharge simultanée et bien coordonnée des Talibans, « maîtres des réseaux sociaux » au Sénégal.
Placé sous contrôle judiciaire en 2020 après son inculpation pour « diffusion de fausses nouvelles et outrage à officier de police judiciaire dans l’exercice de ses fonctions », il risque de se taper d’autres ennuis judiciaires.
Seydina Oumar Touré a fait savoir sur sa page Facebook qu’il va déposer une plainte à son encontre. Il annonce que : « le temps opportun, nous nous réserverons cette fois, le droit de saisir les juridictions compétentes pour permettre à monsieur Seck de fournir la preuve de ses déclarations que je considère mensongères d’ores et déjà ».
Ousmane Sonko, cité dans ce livre pour des escapades sur la corniche, laisse à ses avocats le soin de « servir une citation directe à Cheikh Yérim Seck et aux éditions HARMATTAN qui ont servi à diffuser ces inepties », peut-on lire sur sa page Facebook.
Et pourtant, sur la bande annonce de son livre, il avait juré que « les arguments qu’il a donnés sont indiscutables ».
Autre souci. À peine le livre sorti, la version PDF est largement partagée sur les réseaux sociaux, surtout dans les groupes WhatsApp.
C’est un manque à gagner énorme pour l’auteur du livre chargé de révélations, dit-il.
En Mars 2022, il nous annoncé son retrait de la vie publique. En moins d’un an, c’est une salve de critiques qui accueille son retour.
Ps : il nous dit que la superficie de Guédiawaye (13 km²) est plus grande que celle de Qatar (11 586 km2). Pour résumer ce livre, je reprends la formule de Daouda : le livre de Yerim manque de sérieux. Cela se prouve par les coquilles et certaines informations données et statistiques inexactes !!