Assainissement du secteur de la presse – La liste des médias publiée le 30 novembre
20 novembre 2024Depuis l’avènement du nouveau régime, le ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique (MCTN) s’est engagé dans une logique d’assainissement du secteur de la presse. Différentes actions ont été menées dans ce sens, notamment la mise en place d’une plateforme de déclaration des médias le 16 août dernier.
Dans cette optique, une commission interministérielle a été mise en place, incluant les ministères de la Justice, de l’Intérieur et du Travail. Cette structure comprend également des représentants de la Commission de la carte nationale de presse et du Cored, afin de faciliter les démarches de vérification de la conformité des médias avec la législation en vigueur.
Ainsi, en six mois, des mesures fortes ont été prises en faveur de la transparence et de la restructuration dans le secteur. Aujourd’hui, à l’issue de la première réunion de la commission de validation des déclarations des entreprises de presse, la liste officielle des médias conformes aux régimes juridiques applicables sera publiée au plus tard le 30 novembre 2024, selon un communiqué conjoint du ministère de tutelle et du Cored.
Il est également précisé que « cette publication sera immédiatement suivie par la mise en demeure des médias non conformes à la réglementation et, en cas de non-respect de la législation en vigueur, ces derniers seront suspendus et s’exposeront aux sanctions prévues par la loi. »
Par ailleurs, interpellées ces derniers jours sur le processus de restructuration des médias suite aux incidents observés durant la campagne électorale, incidents rapportés par divers organes de presse, les deux entités ont souhaité apporter quelques précisions.
« Nous tenons, par cette déclaration conjointe avec le Cored, à rappeler le rôle essentiel des médias dans la pacification de l’espace politique et la promotion de la cohésion sociale, en évitant de diffuser des discours susceptibles d’inciter à la violence, » peut-on lire dans la note.
« En effet, il a été constaté, récemment et en amont de ces incidents, de multiples appels à la violence relayés par des médias classiques et en ligne. Ces faits rappellent l’urgence de poursuivre le processus de restructuration du secteur des médias pour promouvoir un journalisme éthique et responsable, » ajoutent les signataires.