Ps : en rappel le cas de la petite Aïcha

Ps : en rappel le cas de la petite Aïcha

14 avril 2022 0 Par khalil
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« Aïcha Diallo, une fillette de 12 ans victime d’une hémorragie, a perdu la vie à l’hôpital de Pikine parce que ses parents n’avaient pas 200 mille francs Cfa.
Dans sa livraison du jour, « Vox Populi » informe que les médecins de l’hôpital en question auraient fait preuve de négligence coupable à cause d’une «misérable facture de 200 000 F Cfa à payer avant toute intervention».
Admise vendredi, la petite fille a été laissée à son sort jusqu’au dimanche, tard dans la soirée. Selon sa mère, qui n’avait malheureusement pas la somme réclamée, c’est alors qu’Aïcha souffrait le martyre et que son ventre ne cessait de grossir, que les médecins ont décidé de s’occuper d’elle. C’était déjà trop tard. Le mal était déjà fait et la fille finit par succomber à son hémorragie!
Le directeur de l’hôpital s’inscrit en faux contre la livraison de « Vox Populi »
le directeur de l’hôpital de Pikine, Mouhamed Abdallah Guèye. « Contrairement aux dires du journaliste, cette version est en porte-à-faux avec ce qui s’est réellement passé, dégage-t-il en touche. L’enfant a bien été prise en charge dès son arrivée, comme l’atteste son dossier médical qui revient chronologiquement sur le parcours qu’elle a effectué. »
D’après le communiqué envoyé à la presse, Aïssatou Diallo « a bien été reçue aux urgences et mise en observation » vendredi 13 octobre. Le lendemain, samedi 14, elle est « acheminée au bloc opératoire vu la complexité de son état et après avis des gynécologues ».
Après avoir subi une intervention chirurgicale et été hospitalisé au service Chirurgie, relate le directeur de l’hôpital de Pikine, « elle a été transférée en réanimation puisque son état commençait à se dégrader au fil du temps ».
Rappelant qu’ »en cas d’urgence, le système d’organisation (à l’hôpital de Pikine) est configuré de telle sorte qu’un patient qui arrive est pris en charge médicalement avant toute formalité d’ordre administratif ou financier et conformément à la réglementation en vigueur », Mouhamed Abdallah Guèye assure que les 200 mille évoqués ne correspondent pas à la réalité.
Il rétablit les comptes : « Le tout relevé depuis lors au niveau des services compétents s’élève à 114 mille francs Cfa, et n’a été payé que le lundi 16 octobre 2017 après le décès de la petite. À relever que plusieurs actes ont été exonérés (l’échographie d’urgence à son arrivée, la mise en observation aux urgences, l’acte opératoire et l’hospitalisation en chirurgie).
@Source : Vox Populi, publié en 2017 !