Pôle Urbain Daga Kholpa, Ibrahima Seck, Chef de village de Kholpa : «Le minimum que nous exigeons avant tout, c’est la matérialisation des zones d’extension des villages…, mais l’Etat a toujours refusé cela»

Pôle Urbain Daga Kholpa, Ibrahima Seck, Chef de village de Kholpa : «Le minimum que nous exigeons avant tout, c’est la matérialisation des zones d’extension des villages…, mais l’Etat a toujours refusé cela»

6 juillet 2022 0 Par khalil
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«Se battre pour sa population est un acte de foi, de dévotion. Il faut que toutes les parties mettent l’accent sur l’intérêt des populations», a déclaré d’emblée le chef de village de Kholpa.
 
Qui donne carte blanche au collectif pour la défense des intérêts des populations impactés. «Le collectif est l’interlocuteur des autres parties, parce qu’il a la confiance des populations. Il faut qu’on
fasse respecter cela.
Le collectif est notre voix», dit-il. Entrant dans le vif du sujet, Ibrahima Seck note qu’ils vont se battre contre
l’installation du projet jusqu’au bout.
 
Et même s’il ne peut pas être catégorique que le projet ne sera pas réalisé, il y a pour lui, un minimum sur lequel les populations ne doivent aucunement céder.
«Je me suis toujours battu pour qu’il y ait au moins les zones d’extension des villages, c’est le minimum.
Nous ne pouvons pas être catégoriques que le projet ne sera pas réalisé malgré le combat que nous menons, mais ce que nous ne pouvons pas accepter, c’est qu’on déroule le projet sans délimiter et matérialiser les zones d’extension. Qu’on ait d’abord nos zones d’extension, le reste, on pourra en discuter après.
 
Mais l’Eta a toujours refusé cela… Ils savent qu’après ce sera difficile de pouvoir les reprendre», soutient-il.
Non sans dénoncer le fait que les représentants et services de l’Etat se permettent d’investir la zone, de faire des recensements des impactés,
sans la présence de représentant des populations,
dont les chefs de village.